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Ce n’est pas un événement spectaculaire. Pas un drame médical. Juste un geste technique… raté.

Mais pour moi, ce jour-là, il s’est passé bien plus que ça.

Je suis en intérim actuellement donc je change de lieu de travail régulièrement.

Le contexte : seule infirmière du service ce jour-là


Ce matin-là, j’étais la seule infirmière du service dans un Foyer d’Accueil Médicalisé où j’aime bien travailler habituellement.

La difficulté technique et l’échec vécu


La charge de travail était lourde, comme souvent.
Une patiente handicapée nécessitait la pose d’une sonde urinaire car elle l’avait arrachée dans la nuit.
J’avais déja réussi à lui poser une sonde urinaire par le passé, mais ce jour-là, impossible. Elle se contractait, tentait de me frapper, même avec deux collègues qui la maintenaient.

Les émotions ressenties : frustration, impuissance, isolement


L’échec technique m’a frustrée, mais ce qui m’a le plus marquée, c’est le sentiment d’inutilité, d’impuissance… et de solitude.

Je ne pouvais pas appeler un autre service, ni aller chercher de l’aide ailleurs. Juste chercher dans ma tête, essayer ou…passer la main à la collègue du lendemain.

Je me suis sentie démunie et inefficace… comme si je n’avais pas droit à l’erreur.
Comme si chaque geste devait être parfait, peu importe ma fatigue ou mes conditions de travail.
Car j’étais seule infirmière…

La fatigue accumulée et le manque de soutien


C’est un de ces nombreux épisodes où je me suis sentie démunie, face à la souffrance des patients et aux limites d’un système qui ne me donnait pas les moyens de bien faire mon travail.

Sans parler de l’épuisement omniprésent, des sollicitations incessantes et des remontrances diverses et variées sur fond de manque de reconnaissance.

Le sentiment de ne pas avoir le droit à l’erreur

Au fond c’est moi qui m’impose cette exigence de perfection, mais quand on est réellement seul.e quel recours on a?

Il ne s’agit même plus d’exigence mais de choix…

L’impact sur ma vision du métier d’infirmière


Ce jour-là, j’ai commencé à accepter l’idée qu’il me fallait un métier différent : plus paisible, plus respectueux de mes limites, où je pourrais demander de l’aide sans culpabilité.
Un métier où mes décisions seraient prises avec la personne que j’accompagne, et non dictées par un système ou des protocoles déconnectés du terrain.


De la prise de conscience à la reconversion


Aujourd’hui, je suis sur cette voie.

Je me forme au coaching car je me suis rendue compte que le changement et la guérison passent avant tout par l’introspection, la verbalisation et la relation avec le soignant.


Et si tu lis ces lignes, peut-être que toi aussi, tu as besoin de t’écouter avant qu’il ne soit trop tard.

Ne plus se sentir démunie face à la souffrance des soignés


Ça t’es déjà arrivé de te sentir démuni.e, impuissant.e, inefficace au point de sentir la frustration voire la rage monter en toi?

Ton témoignage m’intéresse, partage le en commentaire, même si tu n’es pas soignant.e, je suis là pour toi, pour t’écouter, te lire et te soutenir.


Tu n’es pas seul.e, rejoins nous vite!

Si tu es soignant et que tu traverses toi aussi la solitude, la fatigue ou le doute, sache que tu n’es pas seule. Je partage chaque semaine des conseils, témoignages et ressources sur Instagram pour t’aider à reprendre le contrôle sur ta vie professionnelle.


Là-bas, on parle vrai, sans tabou, entre soignants.

Elise
Infirmière depuis 2015, en reconversion de coach en bien être au travail spécialisée pour les soignants.

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